Je soupçonne mes parents d’avoir été serrés financièrement, l’année où ils m’ont offerts ce merveilleux cadeau. Je me souviens de ce matin où je me suis levé avec empressement pour retrouver mon grand tableau/babillard avec des craies pour y dessiner.

Il devait y avoir plusieurs heures de bricolage, d’assemblage et de vernissage pour créer ce géant. L’enfant que j’étais ne le percevait pas. Mon tableau était une porte ouverte pour mon imagination. Je pouvais illustrer mes rêves. J’ai dû y dessiner des centaines de paysages. Accroché sur mon mur, je le voyais à tous les jours. Quelques années plus tard, cette même ardoise servait à pratiquer mon écriture et à faire mes devoirs. Il a été un outil de communication avec ma famille. Ce tableau m’a apporté des heures et des heures de plaisir, en plus d’avoir gravé de magnifiques souvenirs et des moments magiques.

Le plus beau des cadeaux n’est pas nécessairement au magasin…