L’aventure sur le Rio Grande, une des sources de l’Amazone, a été intense tout comme l’expédition « Pôle intérieur Amérique du Sud » depuis le début en fait!

Après un merveilleux Noël à Sucre en famille, j’ai commencé la construction des radeaux avec mes coéquipiers Jacob Racine et Daniel Barriault. Nous avons acheté, en Bolivie, des tubes de camion, du bois, des branches et de la corde. Nous étions satisfaits de la rigidité des embarcations. L’objectif était de naviguer ensuite une distance de 500 km sur le Rio Grande (ou Rio Guapay). En regardant les cartes et les images satellite quelques jours avant le départ, j’avais remarqué que le courant et les crues soudaines étaient d’une grande force. On a bien évalué le tout et on a décidé de commencer tout de même la navigation en sachant que nous pourrions modifier l’itinéraire au besoin. J’ai une grande expérience en navigation. Il faut avancer un pas à la fois et bien étudier les risques afin de rester en sécurité. 

Voici une vidéo de la navigation sur ce cours d’eau de couleur « lait au chocolat ». 

À plusieurs reprises, nous avons dû affronter des rapides très intenses. Le niveau de l’eau montait subitement, les vagues devenaient trop fortes. Après la descente d’un rapide déchaîné, Jacob et Daniel n’ont pas pu s’arrêter et ils se sont retrouvés dans un canyon étroit. Je ne les voyais plus, je suis parti à leur recherche et j’ai craint pour leur vie. Heureusement, ils m’attendaient dans le canyon sains et saufs. Grâce à leur expérience, leur agilité et la robustesse de leur radeau, Daniel et Jacob ont relevé ce défi. 

Nous avons tout de même décidé de mettre fin à la navigation pour une question de sécurité. Les crues soudaines sur le Rio Grande étaient d’une intensité impressionnante alors il n’y avait aucune chance à prendre. Lors d’une descente, il faut toujours être en mesure de s’arrêter. Dans cette situation, ce n’était plus le cas. Cette descente du Rio Grande et ce qui allait suivre, ce sont des défis qui nous ont incités à repousser nos limites encore une fois.

 Nous vous racontons ce périple dans les podcasts 7 et 8 d’Aventures Illimitées. 

À venir : la traversée d’une jungle bolivienne très hostile! 

Avec Daniel Barriault et Jacob Racine, nous sommes passés du désert Salar d’Uyuni à Sucre en Bolivie via la Cordillère des Andes. Ce trajet s’est effectué en vélo avec encore de bons dénivelés, des températures chaudes et des péripéties! Cette étape de l’expédition était très motivante puisqu’une pause de quelques jours était prévue à Sucre pour Noël. J’allais retrouver ma conjointe et mes filles, un beau moment que j’avais en tête!

Nous avons vécu des orages, nous avons été attaqués par de la grêle, on a fait connaissance avec de nombreux lamas et nous avons surtout eu la chance de voir de magnifiques paysages!

À Potosi, nous avons eu l’occasion de visiter une mine avec un Bolivien. Pour Jacob, qui a grandi en Abitibi et dont des membres de la famille sont des mineurs, c’était une expérience vraiment spéciale. Ces mineurs travaillent dans des conditions très difficiles. Nous avons discuté avec eux et nous leur avons offert quelques présents dont des bâtons de dynamite!

De Potosi à Sucre, des paysages hallucinants encore une fois! Et nous avons même osé dormir dans une résidence en rénovation inoccupée! Une bonne nuit de sommeil à l’abri des intempéries, enfin!

Nous sommes arrivés à Sucre le 22 décembre juste à temps pour profiter des célébrations des Fêtes sur place!

Nous avons passé Noël en famille à Sucre. Nous garderons de très beaux souvenirs de cette journée exceptionnelle. Nous repartons à l’aventure le 26 décembre avec de l’énergie à revendre et une bonne dose d’amour!

Vous pouvez écouter nos podcasts sur la traversée de la Cordillère des Andes en cliquant sur ce lien!

À bientôt!

Nous avons vécu des émotions fortes dans les déserts de Bolivie! Un vrai film d’action! Mais c’était vraiment magnifique, WOW!

J’avais convaincu mes coéquipiers Jacob Racine et Daniel Barriault : ces déserts allaient être plats et donc, plus faciles à traverser en vélo. Erreur! Les trous et les bosses étaient abondants! Le sel était partout partout et particulièrement sur nos vélos!

En plus de franchir de multiples obstacles, nous avons eu la frousse à plusieurs reprises… Nous avons appris que le désert Salar de Coipasa est un endroit de prédilection pour le trafic de cocaïne entre le Chili et la Bolivie. Des voitures incendiées se trouvaient un peu partout sur notre chemin et des gens armés nous ont accostés quelques fois. Disons qu’on tentait de garder notre plus beau souvenir et on roulait vite!

On a atteint ensuite le désert Salar d’Uyuni qui demeure un souvenir extraordinaire en raison de sa grande beauté. Nous avons notamment dormi dans une grotte de l’Isla del Pescado (île du Poisson). On se croyait presque dans un condo!

On vous racontre la traversée des déserts en détails dans l’épisode 3 de notre podcast « Pôle intérieur Amérique du Sud ». Bonne écoute!