Vendredi, en voulant aller trop vite dans les sastrugi, boum ! Le pulkayak a explosé. Laissant tout pêle-mêle dehors, Frédéric a sauté dans son sleeping pour faire une sieste, sa façon à lui de prendre du recul. Au réveil, il s’est retroussé les manches pour réparer les dommages. Pas moins de 60 points de suture sur l’engin. Après 35 km en direction de l’aéroport FD83, il a dû revoir la réparation, la neige ayant endommagé les cordes servant à tenir le kayak en une pièce. Rafistolant le bateau-maison « 2-3 fois par jour », l’aventurier conférencier a skié sans arrêt. Après 2 jours et demi, il avait fait 300 km, en plus de réparer le pulkayak à chaque arrêt et de voir enfin le traîneau de Dixie Dansercoer.
« Je tiens à remercier Dixie. Son traîneau est extraordinaire : une bombe ! C’est tellement gentil de sa part. Merci Dixie ! » En bonus, Fred a fait le plein de relations humaines en revoyant ses amis russes à l’aéroport. Mais ce n’est pas tout…
C’est non seulement une aventure incroyable que vit notre ami, mais il a aussi la chance de vivre une grande histoire d’amour avec sa conjointe, sa femme Caro, la mère de ses deux petites filles. Lui téléphonant samedi, la peur dans l’âme, il lui a expliqué que ça coûterait 30 000$ – en plus de 150 000$ de départ – pour ce détour à l’itinéraire. « Ma femme m’a dit qu’elle a confiance en moi, qu’elle est avec moi dans cette aventure, qu’elle m’aime et qu’on va la trouver, l’argent ! Ça m’a jeté à terre et ça m’a donné des ailes. Personne ne peut me donner des ailes comme elle. C’est grâce à elle que je vais réussir ce projet-là », exprime l’amoureux.
Je dédie la chanson du jour à tous les amoureux de la terre. Les gens seuls, vous n’êtes pas en reste: pour l’amour que vous avez pour votre enfant, vos amis, votre voisin, le médecin qui prend soin de vous, le chauffeur d’autobus qui chante, la gentille fille au dépanneur, la nature, les animaux, les arts, pour quiconque et tout ce qui vous donne des ailes.
Mise-à-jour au 2014-12-02: Au sujet du 30 000$ à ajouter au 150 000$ de budget, c’était dans le cas où Fred avait dû demander qu’on lui livre le traîneau de Dixie là où le sien a éclaté vendredi passé. Comme il a réussi à se rendre à FD83, il ne lui restera que les frais pour renvoyer le traîneau à la base russe après l’expédition, dans les 4 chiffres, pense-t-il. Donc, il en est à la moitié du 150 000$ de frais d’expédition d’amassés. Merci à tous ceux qui lui font un don et achètent ses produits et billets de conférence. Autres dates et villes que Trois-Rivières à venir bientôt!
La chanson du jour : One and Only – Adèle
Audio : 20141130Fr1 et 20141130Fr2
Tribute to love
Friday, wanting to go too fast in the sastrugi, boom! The pulkayak exploded. Leaving everything outside, Frédéric jumped into his sleeping bag for a nap, his way of stepping back from a big concern. Upon awakening, he rolled up his sleeves to repair the damage. No less than 60 stitches on the machine. After 35km towards the FD83 airport to pick up Dixie’s sleigh, he had to revise the repair because the snow damaged the ropes that held the kayak in one piece. Patching the houseboat « 2-3 times a day, » the speaker adventurer skied without stopping. After 2 and a half days, he had made 300 km and was in front Dixie Dansercoer‘s sleigh.
« I want to thank Dixie. His sleigh is extraordinary: a bomb! It’s so nice of him. Dixie thank you so much! » As a bonus, Fred was happy to see human beings and talk with his Russian friends at the airport. But that’s not all…
It is not only an incredible adventure that our friend is going through, he also has the chance to live a great love story with his wife Caroline, the mother of his two young daughters. Calling her Saturday, fear in the soul, he explained that it would cost $ 30,000 – plus $ 150,00 already engaged – to get Dixie sled. « My wife told me she trusts me, she’s with me in this adventure, she loves me and that we’ll find the money! It threw me to the ground and it gave me wings. No one can give me wings like her. It is because of her that I will succeed in that project, » expresses the man in love.
I dedicate the song of the day to all lovers on earth. Lonyly people, this is also for you: for the love you feel for your child, your friend, your neighbor, for the doctor who’s taking care of you, the bus driver who always sing or the nice lady at the store, for nature, animals, arts, for anyone and everything that gives you wings.
Update on 2014-12-02: About the $ 30,000 to add to the $ 150,000 budget, it was if Fred had to request that Dixie’s sleight was delivered to him to the position his sled broke last Friday. As he managed to get to FD83, there will only be charges to return the sleigh to the Russian base after the adventure, somewhere in the 4 digits, he thinks. So it is half of the $ 150,000 raised of the total costs that he raised. Thank you to all who make him a donation and buy his products and conferences tickets. Dates and cities other than Trois-Rivières coming soon!
Song of the Day: One and Only – Adele
Audio: 20141130En
Ne lâche pas. Tu vas réussir 😉 .
Bonjour, nous ne contrôlons pas les décisions des médias de couvrir ou non l’aventure de Fred. Merci!
Non. Mais il est passé par le désert d’Atacama au Chili, le désert le plus arride de la planète. Il s’est découragé, a failli tout abandonner mais a continué !
Est-ce que Jean Béliveau est aussi passé par l’Antarctique ?
Expéditions veut dire aussi amour, famille et amitiés. Essences de nos rêves, ceux qui croient en nous, qui voient briller nos yeux qui nous aident à nous dépasser et à croire en nous. Tu es fort, c’est vrai, mais Caro l’est tout autant si ce n’est pas plus. Sans connaître complètement le contexte de l’expédition, elle se lance dans TA folie avec courage.
Bisou beau Fred, fais attention à toi et ellesss, parce que t’en as 3 en tout.
L’argent y’en aura tout le temps.
Bon vent!
Marie-Andrée xxx
Je m’adresse à la dame qui est en contact avec Frédéric. Lorsqu’il aura peur ou que ça n’ira pas, rappelez-lui que Jean Béliveau, marcheur québécois, s’est découragé lui aussi. Mais il a réussi à faire le tour du monde à pied tout de même !
Pourquoi qu’on ne peut plus te lire dans le Journal de Montréal
On te lisait à tous les jours
mais dimanche et lundi, absolument rien.
Mais contente de t’avoir lu et de savoir que tu continues.
On croyait que tu avais abandonné.
Chapeau à toi, et bon courage pour la fin.
Suzie et Nelson de Laprairie
Pourquoi qu’on ne te lit plus dans le Journal de Montréal?
je te lisais à tous les jours, et samedi ce fut la dernière journée.
Rien dimanche, et rien lundi.
Mais contente de savoir que tu continues, Chapeau à toi!
espérant te relire encore.
Suzie et Nelson de Laprairie
Salut Fred, j’imagine que ton expérience dans les sastrugi te donnera des idées pour concevoir un nouveau type de traîneau pour tes expéditions, soit avec des skis et suspension variable, ou encore avec coque renforcée.
Tout ce récit est bien émotif…merci FRED pour nous faire vivre ces moments si précieux pour toi et ta famille…avec toute notre amitié ..tes amis de Saint-Félicien ..ARMAND et Lise ….un bisous pour réchauffer ton nez.
L’amour soulève les montagnes.