Bien au chaud dans son camp de chasse, notre aventurier a vu son repos perturbé par la visite d’un ours insistant!
« Si j’avais quatre heures pour abattre un arbre, j’en passerais trois à aiguiser ma hache ». « Qui a dit cela? », demande Frédéric sur un ton anormalement philosophe pour un gars qui n’a presque rien mangé depuis cinq jours. « Abraham Lincoln! », laisse-t-il tomber avant d’éclater de rire!Décidemment, la dernière journée de repose semble lui avoir fait le plus grand bien. Repos, enfin, il faut le dire vite. « J’en ai profité pour me fabriquer une pagaie d’épinette-kevlar à rendre fous de jalousie tous les propriétaires de pagaie de carbone! », lance-t-il fièrement. Un travail qui lui a demandé plusieurs heures de travail minutieux… et qui a été perturbé par la visite d’un gros ours noir.
« Il s’est approché de près, de très près. Alors j’ai pris la carabine que j’ai trouvée dans le camp de chasse et j’ai tiré un coup dans les airs », raconte Frédéric. L’ours a compris le message et s’est enfui dans la forêt. Frédéric s’est aussitôt remis à l’ouvrage.
Mais quelques minutes plus tard, la grosse bête est revenue. « Il a commencé à déchirer des toiles qui recouvrent un genre d’entrepôt derrière le shack. Il n’avait pas l’air de très bonne humeur », continue-t-il. Frédéric a alors tiré un deuxième coup au –dessus de la tête de l’ours. « Il s’est enfui de nouveau, mais je sais qu’il n’a pas vraiment peur de moi. S’il revient une troisième fois, je n’aurai plus le choix… », confie-t-il.
Tel que prévu, Frédéric a quand même pu profiter de sa journée pour se reposer. «J’ai mangé des soupes en sachet et… un écureuil! » Apparemment, le goût de la chair de ce dernier serait sous-estimée… (Note de la rédaction : On te croit sur parole Frédéric…).
Frédéric prévoit se reposer encore pendant la journée de dimanche, et souhaite reprendre la route lundi. Il a beau savoir qu’il est sur la Péribonka, il est conscient qu’il est encore loin d’être tiré d’affaire. « La vérité… c’est que j’ai déjà hâte de repartir », affirme-t-il. Notre aventurier est définitivement « irrécupérable »!
Moral 8/10
Physique 7/10
Ce qui lui manque le plus : Du ketchup pour agrémenter son repas d’écureuil… et éventuellement son steak d’ours de demain…!
Pour suivre Frédéric sur une carte :
super….j’ai pas été au courant de ce défis…..et là je reviens de vacances et je découvre cela…..chapeau…c’est super……mais le tout de façon sécuritaire d’une certaine façon…..quand je pense que mon fils à tripper 4 ans dans les scouts…ben….j’aurais pas aimé qu’il fasse se défis….même s’il était le spécialiste de noeuds..lollll……alors bon courage, perds pas la boussolle…elle est précieuse….et ton trajet est constant….et linéaire…..évite les ours ou bouff..sans ketchup pas grave….un de moins….hihi….je sais de quoi je parle…mon fils à passée 1 ans dans l’ouest au Lac Louise….mais ce n’était pas des ours noirs…hihi…..et carcajou…hihi…mais courrage …..je vais te suivre maintenant que je t’ai découvert….comme tu peut comprendre …je ne suis pas télé…..alors c’est juste à travers les amis facebook que je te découvre….et en plein mois d’aout…..désolé encore…..je t’encourage……et moi qui ai peur du noir….bien tu as du observer des ciels …cieux…..enfin!| étoillés…..extraordinaire…..garde d’excellent souvenir….ils seront à toi seul….et personne ne pourras te les enlever….bravo……
maryse gosselin de trois-rivières.
Par le plus beau des hasards, je viens à peine de découvrir votre blog fort intéressant, de même que votre aventure qui l’est tout autant. Si vous décidez d’abattre Yogi, attention à la Trichinellose (maladie de l’ours) qui s’attrape après en avoir dégusté la viande.
Petite question en cette période des Perséides. Je sais que vous avez eu plusieurs heures de pluie depuis votre arrivée, mais avez-vous pu quand même apercevoir quelques étoiles ? Je parie qu’ à cet endroit, le ciel dégagé doit être magnifiquement étoilé. Bonne chance et bon retour.
Assis dans mon salon c’est facile à dire, mais me semble que j’aurais pas tiré dans les air, mais plutôt sur mon repas. Enfin c’est ton choix, et je t’en remercie au nom de L’our toujours libre et en vie …s’il n’a pas eu l’idée de revenir te narguer. J’ai déjà hâte à demain pour la suite. Je me doute bien que tu ne liras ces lignes qu’après ton retour, mais sache que nos encouragements te suivent à la trace. Soit prudent !
NM de la Beauce
Un moment de repos qui tombe à point. Bravo encore pour ton courage et ta détermination. Nous avons beau être très bien préparé, il y a souvent des imprévus pour augmenter le défi et nous permettre de reculer nos limites. Félicitations et bonne route!
Nathalie
Québec
La chair d’écureuil est délicieuse. La difficulté, c’est d’en attraper suffisamment pour constituer un repas substantiel. Haha ! Et si jamais l’ours devait être l’invité principal d’un repas, il faudrait que Frédéric s’assure que la viande soit extra cuite. C’est plein de parasites ces grosses bêtes noires-là!
Il va reprendre son chemin lundi ? Nul doute qu’il trouvera encore à coucher à l’abri dans des camps de pêche ou de chasse le long de la rivière. On les trouve surtout sur les parties droites du cours d’eau. Dans ce coin, il n’y a pas encore de chemin de bois, et les camps ont été bâtis par des aviateurs qui s’y rendaient, et s’y rendent encore en hydravion. L’aire d’amerrissage est donc primordiale. Un lac ou un bras de rivière suffisamment long et droit.
Je suis surpris aussi qu’il n’ait pas rencontré âme qui vive. Des kayakistes ou des canoteurs descendant la Péribonka, tout comme lui, mais mieux équipés.
Est-on capable d’évaluer la vitesse avec laquelle il progresse quand il marche?
Où prévoit-il terminer le voyage ?
Bonne continuation.
G.L.
Tu es courageux de t’avoir retrouve face a face avec un gros ours noir.
Bonne chasse a l’ours pour demain.
Clément Bergeron (9 ans) Saint-Eustache
Chanceux! D’avoir le physique, la volonté et l’audace. J’oubliais…le temps.
Bon voyage.